La croisée des chemins a été créée à la suite de la construction du terminal de croisière Quai A-Lepage à La Baie. Ce projet du collectif d’artistes Cooke-Sasseville a été sélectionné dans le cadre de la Politique d’intégration des arts à l’architecture pour laisser une trace mémorable dans le paysage.
Daniel Dutil : Le vent tourne sous le regard de Julien
Le vent tourne sous le regard de Julien est une œuvre aux formes épurées, inspirée par l’environnement historique de l’ancienne cité d’Arvida et par l’esprit visionnaire de son principal fondateur Arthur Vining Davis. L’aluminium et l’acier, comme matériaux, présentent une palette de couleurs limitées, mais grâce à leurs qualités réfléchissantes, ils permettent une interaction lumineuse avec le spectateur. En raison de son emplacement au centre du carrefour giratoire du quartier Sainte-Thérèse d'Arvida, les automobilistes et les piétons peuvent admirer différents points de vue et détails de cette imposante sculpture.
Émili Dufour : Paysages incertains
C’est par le dessin et la peinture qu’Émili Dufour élabore sa réflexion sur l’humain, son intériorité et son environnement. Ses préoccupations s’insinuent à travers l’accumulation d’éléments suggestifs puisés dans des références à la fois personnelles ou d’actualité. À la manière du collage, elle utilise de multiples sources afin de joindre des éléments visuels qui n’auraient autrement pas de lien entre eux. Elle utilise le corps pour sa posture physique et mentale, représentant de ses questionnements sur la nature humaine. Les éléments du décoratif apparaissent, eux, en tant qu’outil de mesure du beau et du laid, du convenable et de l’inconcevable. Mises ensemble, les sources de discordance entre la forme et le contenu brouillent la hiérarchie de présentation des idées, mais créent de nouveaux mythes à interpréter.
Pour rendre sa photographique numérique durable et amplifier le miroitement, Jean-François Fillion a opté pour l’impression céramique sur verre. Cette technique permet de fixer des photographies d’une grande clarté sur différents formats. On imprime d’abord l’image d’origine sur la plaque de verre à l’aide de pigments de céramique. On met ensuite la plaque dans un four à très haute température afin que les pigments de céramique fusionnent avec la matière sous l’effet de la chaleur intense. Étant donné que l’oeuvre est accrochée près des grandes portes vitrées de l’entrée du bâtiment, le soleil pourrait altérer ses couleurs. Puisqu’elle est résistante aux rayons UV, l’impression céramique était donc la technique à privilégier.
Jean-Robert Drouillard : Le voyage d'Arvida et Jerodro
Le voyage d'Arvida et Jerodro est une oeuvre de l'artiste Jean-Robert Drouillard qui a été inaugurée en juin 2019, à la place du Conte de la bibliothèque d'Arvida. Cette oeuvre a été créée dans le cadre de la politique d'intégration des arts à l'architecture.
L'aréna est une oeuvre de Marie Brunet installée en 2005 au Centre Georges-Vézina de Chicoutimi. Il s'agit d'un montage photo inspiré du célèbre gardien de but des Canadiens de Montréal, Georges Vézina, et qui se veut un hommage au célèbre joueur.
L’œuvre Point de mire se déploie dans l’espace d’accueil du Stade de soccer de Saguenay. Elle a été créée par l’artiste Marie-Fauve Bélanger en 2023 dans le cadre de la politique d’intégration des arts à l'architecture et à l’environnement. L’artiste s’est inspirée de formes de ballons en mouvement afin de créer une œuvre dynamique et accueillante pour les visiteurs et les usagers du lieu, tout en incarnant ses valeurs.
Mathieu Rousseau est né et vit à Dolbeau-Mistassini. Il est détenteur d’un certificat en arts visuels de l’Université du Québec à Chicoutimi et complète présentement une maîtrise en art dans le même établissement scolaire. Son travail a été représenté par plusieurs galeries au fil des années, notamment par la Galerie la Corniche, à Chicoutimi. Cet artiste multidisciplinaire qui travaille autant la peinture que le bois et la céramique a exposé ses créations autant au Canada qu’à l’international. Ses oeuvres ont ainsi été présentées en France, en Italie, en Espagne aussi bien qu’aux États-Unis. Elles figurent dans plusieurs collections, dont celles de l’Université du Québec à Chicoutimi, du Musée Louis-Hémon à Péribonka et de l’Hôpital de Dolbeau-Mistassini.
Le travail du corps est très important dans la pratique de Patrice Duchesne. Ici, le corps n’est pas seulement celui de l’homme mais aussi celui du matériau dans lequel le créateur façonne son œuvre. Le choix du bois comme matière première n’est donc pas un hasard. En plus d’avoir été utilisé par les sculpteurs navals qui fabriquaient les figures de proue, le bois est un objet vivant : il se métamorphose. On peut y voir les traces des différentes expériences vécues sur sa surface et les marques laissées par les intempéries traversées.